On arrête de fumer. Ok, très bien. On a comme un regain d’énergie, on se sent bien mieux, finalement. Ok, très bien. On en vient à des extrêmes jamais supposés au par-avant, on fait même… du sport ! Ok, très bien.
Mais on a FAIM !
La faim, le gros problème.
Ne pas se laisser tenter par les excès; c’est le moment de se mettre au régime.
J’ai décrit ci-dessous ma recette de ce que j’appelle avec espoir et honneur: l’Assiette Fitness.
Pour qu’on puisse appeler, sans hypocrisie aucune, ce plat, l’Assiette Fitness, il faut qu’il soit équilibré, bon et sain.
Pour qu’il soit sain, ce n’est pas bien compliqué: pas trop de gras, pas trop de sel, de bons produits. SUIVANT.
Pour qu’il soit équilibré, ce n’est pas compliqué: légumes, viande, etc… protéines, lipides, glucides, blablabla, etc… Il faut de tout. De plus, il faut qu’il soit harmonieux, que les quantités et les arômes se marient et se compensent.
On va chercher dans la cuisine (et accessoirement, le frigo, s’il n’est pas dans la cuisine, oui parce que ça dépend des cuisines, ou des gens, ou des deux), ce qu’on a à disposition.
- Une aubergine: ok.
- Deux tomates: ok.
- Trois oeufs: ok.
- Quatre tranches de jambon cru: ok.
(Notez bien ici l’harmonie créée par la croissance en nombre d’éléments et la décroissance en taille ou poids de ceux-ci)
Alors, c’est parti.
On va commencer par cuire l’aubergine débitée en morceaux dans une petite poêle en forme de wok, assez bien chauffée, avec juste ce qu’il faut d’huile d’olive (oui, juste ce qu’il faut).
C’est pratique ce genre de poêle, ça permet de bien saisir et faire sauter en même temps. On a bien entendu ajouté un petit peu de sel, un peu de poivre et un peu de thym (yabon !). On remue, on saute, on attend, et ça commence à sentir bon, jusqu’à ce que ça ressemble à ça:
La couleur change un peu, on voit que ça se tient tout ça, c’est bon.
On ajoute les tomates qu’on a bien découpées en petits morceaux (mais pas trop petits), comme ceci,
hop, dans la poêle,
Bien bien bien. Là, on descend un peu le feu, on ne voudrait pas tout abîmer, ce serait dommage. On ajoute un petit peu d’huile d’olive, juste ce qu’il faut (c’est pas nouveau) pour que les tomates et aubergines s’accoquinent un peu et que la peau de la tomate se transforme un peu.
Mais comme il fait chaud dans cette cuisine et que le sport ça crève, on mérite bien un peu de boire. Par respect pour les populations manquant d’eau potable, on n’en gaspille pas.
Bien, c’est pas tout ça, mais notre petit mélange est bien, là, on l’a remué comme il fallait, sans le stresser de trop, et voilà:
On voit bien aux couleurs que la magie s’est opérée: les tomates ont fait de leur mieux et le tout n’en est que meilleur. Il est temps d’équilibrer le plat, ce serait dommage sinon.
On ajoute les oeufs !
Là, il ne faut pas trainer, il faut bien remuer le tout avant que ça prenne: il faut que ce soit uniforme avant. Ensuite, on patiente un petit peu et on casse tout en remuant comme il faut, et ça donne ça.
C’est la classe non ?
Mais… ce n’est pas équilibré tout ça !
Pour y remédier, on se sacrifie en servant le tout et en y ajoutant un peu de jambon cru (les protéines ET le bon gras hein).
Et… voilà. Bon appétit ! Parce que c’est bon. (et santé, j’avais oublié)
Les plus pervers auront noté qu’il n’y a pas quatre tranches de jambon, mais comme ce sont des pervers, on ne veut pas faire comme eux, hein.
Herel qui bouffe des légumes … on aura tout vu !